BROUF
                              Fuite à jamais de l’amertume
Les prés magnifiques volants peints de frais
tournent
              champs qui chancellent
Le point mort
Ma tête tinte et tant de crécelles

 

Mon cœur est en morceaux
                                            le paysage en miettes

Hop l’Univers verse
Qui chavire L’autre ou moi
L’autre émoi La naissance à cette solitude
Je donne un nom meilleur aux merveilles du jour
J’invente à nouveau le vent tape-joue
le vent tapageur
Le monde à bas je le bâtis plus beau
Sept soleils de couleur griffent la campagne
Au bout de mes cils tremble un prisme de larmes
désormais Gouttes d’Eau.

 

 

On lit au poteau du chemin vicinal. ROUTE INTERDITE AUX TERRASSIERS