Y a-t-il des saisons pour l’âme
Comme pour les feuilles et les femmes ?
— Sans doute, mon enfant, mon enfant.

Y a-t-il des oublis pour le cœur
Après la pire des rancœurs ?
— Dieu le permet, mon enfant, mon enfant.

Y a-t-il des pardons pour les amours
Qui imploreraient un retour ?
— Le caprice y consent parfois, mon enfant.

Mais y a-t-il des heures où l’on se voie
Soi-même en état de joie ?
— Jamais, jamais, mon enfant, mon enfant.