Deux hommes sont en moi, l’un jeune, l’autre vieux. Le vieux, c’est ma pensée à qui rien de la vie Ne cache son mensonge et ne fait plus d’envie, Et qui doute, inquiet, si la tombe vaut mieux. Le jeune, c’est ma chair, ma chair inassouvie, Que j’ai sevrée au temps de l’avril radieux, Qui demande  […]